Depuis une dizaine d'années, son œuvre n'en finit pas d'exploser, de pétiller.
De sa pépinière d'arbres, à ses racines qui sont son projet actuel, Dominique nous surprend et nous appelle à revenir sur ce qui nous est essentiel, nos racines, la rencontre autour de l'arbre : celui qui existe avant notre arrivée sur terre et ce qui nous précédera après notre dernier souffle.
Dominique est "perméable" à l'actualité. Elle a été sensible récemment aux migrations de populations, et elle a "puisé" dans la lauze aveyronnaise pour assoir et donner de la force à ses pièces qui s'interrogent et nous interrogent sur notre condition humaine.
Son travail nous rappelle nos propres cheminements intérieurs et physiques. Démarche qui peut apparaître pour certains d'entre nous avoir une dimension mystique. A chacun sa liberté d'interpréter ou d'être interpellé.
A.Andrieu
exposition collective Galerie de la Tour de Montsalès 12 aveyronMai 2019
Migrations pour s’enraciner ailleurs.
Réfugiés, immigrés, migrants les mots se perdent dans la jungle de nos histoires et de nos mémoires. Nous en oublierions presque que ces foules fuyant la guerre, la misère, la répression ou (et) le changement climatique sont avant tout des êtres de chair et d’os cherchant à vivre et pas seulement à survivre, à protéger leurs familles et à se protéger.
Avons-nous besoin de lunettes ou nos cœurs sont-ils trop endurcis pour percevoir et affronter cette réalité ? Comme un poil à gratter qui irriterait nos consciences.
La migration c’est une marche vers l’inconnu, une perte de racines mais pas de valeurs. Si je , tu, nous migrions qu’espérerions- nous des uns et des autres ?
Que des champs de barbelés se dressent comme autant de murs infranchissables ? Que la mer Méditerranée (mare nostrum) soit un cimetière de nos idées généreuses que nous portions comme autant drapeaux …
Les pèlerins en route pour manger, boire, créer et se recréer nous interpellent par leurs regards, leurs silences, leurs colères et parfois leurs découragements.
Ces marcheurs d’un temps nouveau sont-ils les précurseurs d’un changement de monde ou la solidarité et l’aide aux naufragés de la vie retrouveraient des couleurs arc-en-ciel ?
Alain Andrieu, auteur.
Migrations pour s’enraciner ailleurs.
Réfugiés, immigrés, migrants les mots se perdent dans la jungle de nos histoires et de nos mémoires. Nous en oublierions presque que ces foules fuyant la guerre, la misère, la répression ou (et) le changement climatique sont avant tout des êtres de chair et d’os cherchant à vivre et pas seulement à survivre, à protéger leurs familles et à se protéger.
Avons-nous besoin de lunettes ou nos cœurs sont-ils trop endurcis pour percevoir et affronter cette réalité ? Comme un poil à gratter qui irriterait nos consciences.
La migration c’est une marche vers l’inconnu, une perte de racines mais pas de valeurs. Si je , tu, nous migrions qu’espérerions- nous des uns et des autres ?
Que des champs de barbelés se dressent comme autant de murs infranchissables ? Que la mer Méditerranée (mare nostrum) soit un cimetière de nos idées généreuses que nous portions comme autant drapeaux …
Les pèlerins en route pour manger, boire, créer et se recréer nous interpellent par leurs regards, leurs silences, leurs colères et parfois leurs découragements.
Ces marcheurs d’un temps nouveau sont-ils les précurseurs d’un changement de monde ou la solidarité et l’aide aux naufragés de la vie retrouveraient des couleurs arc-en-ciel ?
Alain Andrieu, auteur.