Atelier Terre à Terre

Dominique Gohin-Andrieu

céramiste

28, rue Basse des Comtes de Toulouse

 12270 Najac

dominique.gohin@gmail.com

site : dominiquegohin.jimdo.com

 

 

il y a des arbres qui nous ressemblent, et nous rassemblent.....en chacun de nous un arbre millénaire

 libellés

     CV

         liens briqueterie

            poèmes A.Andrieu 

               expositions

               expositions en solo

 

                   installation

                       alba

                        liens amis

                                

                            

les arbres défilent

sur la route déserte.

le ciel rougit

et toi aussi

pendant que j'écris

A.Andrieu

Arbres, grands vigiles, paraboles

à géométrie variable, chevaucheurs

de vent, escaladeurs d’azur

vapoteurs  psychédéliques

 par delà le bruissement des feuilles

j’entends  vos apartés  de sève

vos suées de vert, la secrète alchimie

 de vos amours, j’entends votre silence

 

qui me remet  au monde

 

Jacqueline Lalande

  Depuis une dizaine d'années, son œuvre n'en finit pas d'exploser, de pétiller.

 De sa pépinière d'arbres,  à ses racines qui sont son projet actuel, Dominique nous surprend et nous appelle à revenir sur ce qui nous est essentiel, nos racines, la rencontre autour de l'arbre : celui qui existe avant notre arrivée sur terre et ce qui nous précédera après notre dernier souffle.

 Dominique est "perméable" à l'actualité. Elle a été sensible récemment aux migrations de populations, et elle a "puisé" dans la lauze aveyronnaise pour assoir et donner de la force à ses pièces qui s'interrogent et nous interrogent sur notre condition humaine.

 Son travail nous rappelle nos propres cheminements intérieurs et physiques. Démarche qui peut apparaître pour certains d'entre nous avoir une dimension mystique. A chacun sa liberté d'interpréter ou d'être interpellé.

 A.Andrieu

 

 

 

 

 

exposition collective Galerie de la Tour de Montsalès 12 aveyronMai 2019

Migrations pour s’enraciner ailleurs.

 

Réfugiés, immigrés, migrants les mots se perdent dans la jungle de nos histoires et de nos mémoires. Nous en oublierions presque que ces foules fuyant la guerre, la misère, la répression ou (et) le changement climatique sont avant tout des êtres de chair et d’os cherchant à vivre et pas seulement à survivre, à protéger leurs familles et à se protéger.

 

 Avons-nous besoin de lunettes ou nos cœurs sont-ils trop endurcis pour percevoir et affronter cette réalité ? Comme un poil à gratter qui irriterait nos consciences.

 

La migration c’est une marche vers l’inconnu, une perte de racines mais pas de valeurs. Si je , tu, nous migrions qu’espérerions- nous des uns et des autres ?

 

Que des champs de barbelés se dressent comme autant de murs infranchissables ? Que la mer Méditerranée (mare nostrum) soit un cimetière de nos idées généreuses que nous portions comme autant drapeaux …

 

Les pèlerins en route pour manger, boire, créer et se recréer nous interpellent par leurs regards, leurs silences, leurs colères et parfois leurs découragements.

 

Ces marcheurs d’un temps nouveau sont-ils les précurseurs d’un changement de monde ou la solidarité et l’aide aux naufragés de la vie retrouveraient des couleurs arc-en-ciel ?

 

 

 

Alain Andrieu, auteur.

 

Migrations pour s’enraciner ailleurs.

 

Réfugiés, immigrés, migrants les mots se perdent dans la jungle de nos histoires et de nos mémoires. Nous en oublierions presque que ces foules fuyant la guerre, la misère, la répression ou (et) le changement climatique sont avant tout des êtres de chair et d’os cherchant à vivre et pas seulement à survivre, à protéger leurs familles et à se protéger.

 

 Avons-nous besoin de lunettes ou nos cœurs sont-ils trop endurcis pour percevoir et affronter cette réalité ? Comme un poil à gratter qui irriterait nos consciences.

 

La migration c’est une marche vers l’inconnu, une perte de racines mais pas de valeurs. Si je , tu, nous migrions qu’espérerions- nous des uns et des autres ?

 

Que des champs de barbelés se dressent comme autant de murs infranchissables ? Que la mer Méditerranée (mare nostrum) soit un cimetière de nos idées généreuses que nous portions comme autant drapeaux …

 

Les pèlerins en route pour manger, boire, créer et se recréer nous interpellent par leurs regards, leurs silences, leurs colères et parfois leurs découragements.

 

Ces marcheurs d’un temps nouveau sont-ils les précurseurs d’un changement de monde ou la solidarité et l’aide aux naufragés de la vie retrouveraient des couleurs arc-en-ciel ?

 

 

 

Alain Andrieu, auteur.